« WataBedford », JO et Fitzgibbon : le Bye bye 2024 conclut l’année en variété

Pour saluer la nouvelle année, l’équipe du Bye bye 2024 – avec Guylaine Tremblay, Claude Legault, Pierre-Yves Roy-Desmarais et Sarah-Jeanne Labrosse comme principaux interprètes et Simon-Olivier Fecteau comme réalisateur – a offert une giant variété de sketchs, où controverses politiques, événements télévisuels et phénomènes en ligne se sont entremêlés.

Des invités spéciaux ont été aperçus tout au lengthy de l’émission, dont Richard Martineau, Charles Tisseyre, Corneille, Katherine Levac, Arnaud Soly, Louis Courchesne, Increase Desjardins, Jean-Sébastien Girard, Yannick de Martino et le groupe humoristique Les Appendices, pour n’en nommer que quelques-uns.

Fidèle à son habitude, Pierre-Yves Roy-Desmarais a lancé le Bye bye en chanson. Sauf que, cette fois, c’est par chanson à répondre que l’humoriste, qui participe à l’émission depuis 2020, a ouvert le bal.

Encore cette année, plein de forêts ont brûlé. Mais dites-vous qu’au moins, y’a un arbre qui a été épargné, chante-t-il par exemple, montrant ensuite un bouleau sur lequel est inscrit le mot en n, en référence à la vidéo controversée de Guillaume Lemay-Thivierge, qui a enlacé un arbre sur lequel avait été gravée une variante anglaise du mot en n.

Mais aujourd’hui, je porte le sourire. Parce que demain, ça va être pire! conclut Pierre-Yves Roy-Desmarais à plusieurs reprises dans sa ritournelle.

Justin Trudeau, Pierre Poilievre et Northvolt

La politique, provinciale comme fédérale, a sans shock occupé une bonne place dans les sketchs de fin d’année.

Dans un numéro segmenté à travers l’émission, l’ancien ministre Pierre Fitzgibbon (Sylvain Marcel) se trouve par exemple au on line casino, à la desk à roulettes. S’il se retient au départ de miser sur quoi que ce soit avec l’argent des contribuables, il finit par miser sur le 3, puis… sur Northvolt. De quoi susciter l’indignation de l’un de ses conseillers.

On peut pas perdre, c’est suédois!

Dans un autre sketch, Pierre Poilievre (Guylaine Tremblay) joue à un jeu de devinette, où il doit trouver le nom de personnes connues. Taylor Swift, Mickey Mouse, Céline Dion, le père Noël et même Pierre Poilievre… Le chef du parti conservateur ne fait que répondre la même selected à chaque fois : Justin Trudeau.

L’actualité des dernières semaines aura aussi trouvé une place dans l’émission, alors qu’une parodie de la télé-réalité Survivor Québec vient opposer Justin Trudeau (Simon-Olivier Fecteau) au reste de son parti, illustrant les critiques grandissantes à l’égard du premier ministre au sein même du Parti libéral.

Pour acheter ma victoire, je vais enlever la taxe sur les chips nature! lance même ce Justin Trudeau, référence au congé de TPS mise en vigueur à la mi-décembre.

J’ai compris entièrement votre message. Vous voulez que je remanie le gouvernement et que je réfléchisse durant les fêtes.

L’actualité internationale aura aussi été évoquée. Outre des mentions multiples de la politique américaine et des Jeux olympiques de Paris ça et là, les déboires de l’entreprise aérienne Boeing a fait l’objet d’un section où Increase Desjardins tente tant bien que mal de chanter une publicité pour la compagnie.

Les cooks! et Les armes parodiées

La tradition québécoise a aussi eu sa place dans le Bye bye, alors que de nombreuses émissions et movies ont été parodiés.

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Dans Les cheffes (parodie de la compétition Les cooks!), les cooks des partis politiques provinciaux (à l’exception du Parti libéral) sont appelés à cuisiner. Avec chacun ses propres défis.

Aucun de ces fruits de mer parle français!

Au passage, le Bye bye en a profité pour piquer les intervenants de l’émission originale en ridiculisant les questions d’Élyse Marquis, l’amour des sauces de Jean-Luc Boulay et les proverbes tremendous gênants de Colombe St-Pierre.

Sur Instagram, la véritable Élyse Marquis a salué le sketch en félicitant Sarah-Jeanne Labrosse. J’ai beaucoup ri, j’ai tout aimé, pouvait-on lire, le tout accompagné d’émoticônes d’une personne qui rit.

Les personnes plus nostalgiques seront sûrement ravies d’apprendre qu’une parodie de l’émission Watatatow s’est aussi glissée dans le Bye bye. Intitulé WataBedford, la parodie montre une école où règne la faith, menant à des dérives, notamment en ce qui a trait à l’éducation sexuelle. Un mélange entre la célèbre série des années 1990 et le scandale ayant émergé de l’école Bedford cet automne.

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Ayant marqué l’offre télévisuelle cette année, la série Les armes a été reprise pour le Bye bye, avec au passage une référence à la grève ayant eu lieu lors du tournage de l’émission cet automne.

Côté cinéma, le réalisateur Ricardo Trogi a été appelé à collaborer pour un sketch utilisant le même fashion que son movie 1995, et le même acteur, Jean-Carl Boucher, comme interprète de Ricardo Trogi. Dans ce section, on swimsuit le réalisateur dans ses péripéties, alors qu’il se voit confier la tâche de réaliser le Bye bye. De quoi exciter sa mère, interprétée par Sandrine Bisson.

Le movie Beetlejuice Beetlejuice, suite sortie en 2024 du movie culte Beetlejuice, a aussi fait l’objet d’un numéro, Beetlegen, où une fille fait renaître Geneviève Guilbault (Sarah-Jeanne Labrosse) et son engouement pour le 3e lien en répétant trois fois troisième lien.

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Des phénomènes des réseaux sociaux ont également taillé leur place dans le Bye bye 2024. Un sketch a par exemple tourné à la dérision l’affirmation – popularisée sur TikTok – selon laquelle, en forêt, une majorité de femmes préféreraient tomber sur un ours que sur un homme.

En direct du jour de l’An pour débuter la soirée

C’est En direct du jour de l’An qui a lancé la soirée télévisuelle.

Pour sa 14^e édition, France Beaudoin et son équipe ont enlevé Louis Morissette, Patricia Paquin, Mona de Grenoble et Marthe Laverdière, avec l’aide de Paul Arcand et de Claude Poirier.

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L’émission a été à la hauteur des éditions précédentes, alors que de (très) nombreux chanteurs, acteurs, humoristes, artistes, animateurs et politiciens ont défilé devant la caméra, allant d’Adeline Kerry Cruz, 11 ans, qui a dansé lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, à Janette Bertrand, qui, à l’aube de la centaine, a effectué un décompte à partir de 100.

Michèle Richard, Marjo, Gildor Roy, France Castel, Laurent Duvernay-Tardif, Charles Tisseyre, Geneviève Schmidt, Ariane Moffatt, Guylaine Tremblay, Valérie Blais, Louis-Jean Cormier, Luce Dufault, Ève-Marie Lortie, Fredz, Sébastien Delorme, Bianca Gervais, Jean Airoldi, Sonia Lebel, MC Gilles, Pierre-Yves McSween, Sara Dufour et Marie-Philip Poulin ont ainsi été aperçus durant cette soirée festive, pour ne nommer que quelques exemples.

La shock – et l’hilarité – a été de mise lorsqu’une personne déguisée en Deadpool (personnage de l’univers des super-héros Marvel) s’est présentée entre deux danseuses – elles aussi en Deadpool – pour finalement dévoiler son visage : il s’agissait de l’ancien ministre Pierre Fitzgibbon, qui a quitté la politique en septembre et qui a déjà été ridiculisé pour son air sérieux par le passé.

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Cette attract grave de l’ancien ministre est d’ailleurs soulevée plus tard dans la soirée lors de l’émission spéciale d’Infoman, alors qu’il est imité, comme l’année dernière, par Jean-René Dufort et Marc Labrèche.

Pierre Fitzgibbon n’a toutefois pas été le seul à s’être déguisé pour l’event. Peu vêtu, l’animateur Jean-Philippe Wauthier a été peint en bleu afin d’imiter l’accoutrement du chanteur français Philippe Katerine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, accoutrement qui avait fait couler beaucoup d’encre.

Infoman sans Justin Trudeau

Philippe Katerine a d’ailleurs été vu en entrevue quelques instants plus tard, lors d’Infoman 2024, alors que Jean-René Dufort s’est mis à moitié nu devant le chanteur et humoriste afin d’honorer sa efficiency.

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Le groupe métal Voivod s’est chargé du générique d’ouverture de l’émission, reprenant la chanson Pourquoi le monde est sans amour de Mireille Mathieu en la mettant à la saveur du jour. Conflits armés à travers le monde, catastrophes naturelles, crises politiques… Le groupe n’a pas manqué de souligner certains événements marquants (et troublants) de la dernière année.

Si des personnalités politiques comme Pierre Poilievre, Jagmeet Singh, Yves-François Blanchet, François Legault, Paul St-Pierre Plamondon, Valérie Plante et Bruno Marchand sont apparues en entrevue lors de l’émission, l’animateur a d’emblée averti les téléspectateurs que Justin Trudeau brillerait par son absence.

L’équipe d’Infoman était dans les bureaux du premier ministre seulement une heure après l’annonce de la démission de Chrystia Freeland du cupboard des ministres. Cette absence du chef du Parti libéral du Canada était anticipée : le 17 décembre, le bureau de Justin Trudeau avait annoncé l’annulation de toutes les entrevues prévues pour la fin de l’année.

Malgré tout, Jean-René Dufort n’a évidemment pas manqué d’approcher les politiciens avec humour. Il a ainsi fait appel à Luc Langevin pour raisonner le chef Éric Duhaime et la co-porte-parole Ruba Ghazal sur l’significance de comprendre la notion des personnes aux idées opposées.

La députée libérale Marwah Rizqy, pour sa half, a battu le document mondial du plus grand nombre de cravates portées en même temps, le tout sous la supervision de Fady Dagher et de Pierre-Yves McSween.

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D’autres personnalités, comme Thomas Jolly, Greg Fergus, Monia Chokri, Catherine Fournier, Geneviève Biron, Émilise Lessard-Therrien et Gino Chouinard, ont aussi été vues en entrevue ou pour présenter l’un des mois de l’année. La Victoire de Montréal a clôturé l’émission.