Connect with us

News

Tigers-Cats 23 – Alouettes 33 | Gagner sans exceller

Published

on

Tigers-Cats 23 – Alouettes 33 | Gagner sans exceller

Une défensive « opportuniste ». Des Tiger-Cats tendant plus vers le chaton que le tigre. Les Alouettes n’ont jamais eu à s’inquiéter. Ils se sont envolés facilement vers une victoire de 33-23.



Cette édition des Alouettes est si exceptionnelle qu’elle n’a pas besoin de l’être chaque soir pour vaincre ses adversaires. C’est d’autant plus le cas lorsqu’elle affronte un adversaire en difficulté.

Les deux équipes étaient opposées à Hamilton, il y a un peu plus d’une semaine. Samedi, avec 1 min 23 s minute à jouer, on assistait à un copier-coller entre les deux matchs. Le pointage était alors de 33-16, identique au résultat remaining de la dernière partie.

À l’picture de la rencontre précédente, Davis Alexander a connu des débuts maladroits, hésitants. Et encore une fois, il a repris du poil de la bête, plus la partie avançait.

Le quart-arrière des Alouettes a finalement rejoint ses receveurs 17 fois en 27 tentatives pour 247 verges et un touché.

« On a laissé des factors sur la desk, particulièrement au premier quart, a commenté Alexander, qui en était à son deuxième départ en carrière dans la LCF. Je remercie Dieu, je n’ai pas fait d’échappés ou lancé d’interception cette fois », a-t-il lancé en riant.

PHOTO PETER MCCABE, LA PRESSE CANADIENNE

Davis Alexander était le quart partant pour les Alouettes.

« On aurait dû marquer un ou deux touchés de plus. En première demie, on a été ordinaires dans la zone payante », a commenté l’entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas.

Il y a des choses qu’[Alexander] aurait pu faire différemment […], mais il a bien protégé le ballon, il nous a donné une probability de gagner à chaque séquence.

Jason Maas, entraîneur-chef des Alouettes

Cafouillages tigrés et mouillés

Après avoir semé la zizanie à l’Omnium Banque Nationale, les restes de la tempête Debby se sont invités au stade Percival-Molson. Les 22 137 partisans réunis, dont la plupart n’avaient pas prévu le coup, en ont été victimes. Certains sont allés se réfugier sous les gradins, tandis que d’autres ont utilisé tous les objets possibles pour se protéger des averses.

Mais c’est sur le terrain que les vestiges de la tempête ont causé le plus de dommages, surtout chez les Tiger-Cats. Si Montréal a manqué d’opportunisme en première demie, Hamilton a présenté une véritable comédie d’erreurs.

PHOTO PETER MCCABE, LA PRESSE CANADIENNE

Avery Ellis touche le quart-arrière Taylor Powell pour un touché de sûreté.

Cette comédie a commencé avec un ballon échappé, recouvré par le joueur de ligne défensive Avery Ellis.

Puis, lorsque le secondeur Darnell Sankey a intercepté une passe complètement ratée du quart partant d’Hamilton, Bo Levi Mitchell. On l’a retiré du match peu après. Mais son substitut, Taylor Powell, n’a pu saisir la remise de son centre, qui a été recouvert par les Alouettes dans leur propre zone, pour un touché de sûreté.

Les Tiger-Cats ont clos cette symphonie de gaffes par un placement raté de 36 verges. Une tentative qui s’est effondrée directement sur le poteau gauche, de même que les espoirs d’Hamilton de s’inscrire à la marque au premier quart.

« [La pluie], c’était idéal pour nous, a indiqué Marc-Antoine Dequoy, espiègle. Défensivement, quand il pleut, tu sais que la balle va être plus difficile à gérer. »

Défi relevé 

La pluie s’est arrêtée peu après le premier quart, et a laissé entrevoir un magnifique arc-en-ciel dans le paysage du stade Percival-Molson. Ou plutôt, un Rambo.

PHOTO JEAN-MYCHEL GUIMOND, LA PRESSE

Un bel arc-en-ciel a agrémenté le spectacle offert sur le terrain.

Le receveur vedette Tyson Philpot ayant quitté le match – nous y reviendrons – Charleston Rambo a pris sa relève avec brio. Le receveur a complété deux touchés, couru 124 verges et attrapé six des huit passes dirigées en sa route. Tout ça, le jour de son 25e anniversaire.

« Je dois vraiment remercier Alexander, a humblement réagi le principal intéressé. Il a fait d’excellents jeux. »

« Une des passes qu’il n’a pas attrapées, c’était une passe de m****, a rétorqué Alexander. Il vous dira sûrement qu’il aurait pu l’attraper quand même, mais je vous guarantee que c’était une passe de m****. »

Le deuxième touché de Rambo, survenu en fin du quatrième quart, a particulièrement été impressionnant. Il a attrapé le ballon dans le coin de la zone de touché, malgré une forte pression antagonistic. On doutait de la validité de l’motion jusqu’à la dernière seconde, tellement la réception s’était faite in extremis.

« Il a vraiment fait des attrapés incroyables ce soir, a reconnu l’entraîneur Jason Maas. Il a été incroyable pour nous toute l’année, mais il est encore plus en possession de ses moyens ces jours-ci. Il nous amène l’étincelle dont on a besoin. »

Un autre au hangar

Justement, les Alouettes avaient besoin d’une étincelle, après que le receveur Tyson Philpot est tombé au fight au premier quart. Il a capté une courte passe avant d’être plaqué dans les genoux par le demi défensif Richard Leonard.

On ne l’a plus revu de la soirée. Dans le vestiaire, Philpot a été aperçu en prepare de marcher avec une botte orthopédique.

C’est par précaution pour l’instantaneous. On va devoir voir l’imagerie, et on verra ce qui en ressort.

Jason Maas au sujet de la blessure de Tyson Philpot

« C’est dur, mais tu ne peux pas trop réagir, tu dois garder ton calme, prier pour que ce ne soit pas trop grave, a partagé Davis Alexander, visiblement affecté. C’est mon frère, mon meilleur ami. »

Si Philpot devait rater un autre match, son nom s’ajouterait à la longue liste de blessés des Alouettes, sur laquelle trône en tête le quart partant Cody Fajardo. Son remplaçant Caleb Evans y determine aussi, de même que les receveurs Tyler Snead et Kaion Julien-Grant.

Vendredi prochain, les Alouettes rendront visite aux Roughriders à Régina, en Saskatchewan. Montréal avait eu le dessus de justesse à domicile, lors du dernier duel entre les deux équipes. L’équipe avait bénéficié de l’entrée du quart Alexander en deuxième demie pour l’emporter 20-16.

Trending