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Rouge et Noir 21 – Alouettes 47 | Quand tout fonctionne
Les Alouettes de Montréal n’ont plus besoin de prouver leur valeur. Un championnat, deux victoires dans l’Ouest en entame de saison et une salle comble de 23 035 spectateurs pour leur match d’ouverture. Mais ce n’est pas parce qu’une équipe a établi sa valeur qu’elle ne peut pas l’améliorer. Et ça, les Alouettes l’ont bien compris.
Le deuxième quart du match de jeudi soir entre les Alouettes et le Rouge et Noir d’Ottawa était toujours en cours lorsque la composition de ce texte a commencé. Une manière de faire généralement déconseillée, automobile la beauté du sport réside dans son imprévisibilité. Toutefois, même le moins attentif des néophytes aurait compris, à 27-1, après le touché de 51 verges de Tyson Philpot, que cet affrontement était plié. « C’est cet attrapé qui a donné le ton au match », a précisé Cody Fajardo au terme de la rencontre.
Dès le premier quart, les Montréalais ont dicté le rythme du match. La rencontre s’était amorcée avec le dévoilement de la bannière de champions de la saison 2023 et elle s’est terminée par un achieve de 47-21.
Les hommes de Jason Maas étaient revenus au bercail avec une fiche parfaite de 2-0 en vertu de victoires à Winnipeg et Edmonton. Ils affrontaient ensuite l’équipe la moins bien dotée de la Ligue canadienne de soccer sur le papier.
Et les joueurs des Alouettes n’ont pas perdu de temps pour prouver leur supériorité. Dès la première moitié du match, des programs de Cody Fajardo et de Caleb Evans pour des touchés, deux revirements par le secondeur Tyrice Beverette et trois placements réussis de David Côté ont permis aux Moineaux d’étouffer leur proie à la manière des boas affamés : graduellement, en s’économisant et en profitant des faiblesses de leurs ennemis.
« C’est probablement le meilleur soccer qu’on pouvait jouer », a avoué Maas à propos de la première demie.
Les Alouettes impitoyables
La défense du Rouge et Noir n’aurait pas pu offrir à Fajardo et son attaque un plus beau terrain de jeu. Le quart-arrière des Alouettes a profité du médiocre schéma défensif proposé par ses rivaux pour gonfler ses statistiques personnelles. Après deux quarts, il avait complété 20 de ses 22 passes. Il n’a finalement raté que 7 passes a et cumulé 393 verges.
Mais la poreuse défense ottavienne a surtout permis aux receveurs des Alouettes de s’exprimer pleinement. Des jeux de 49 verges à Kaion Julian-Grant et de 41 verges à Philpot, notamment, ont semblé ravir les amateurs réunis au stade Percival-Molson. Presque autant que le spectacle du groupe Kaïn à l’entracte.
Philpot, d’ailleurs, s’est vraiment établi comme le receveur numéro un de cette équipe, même si Maas et le groupe d’entraîneurs détestent évoquer cette idée de hiérarchie. Le receveur canadien et héros de la dernière Coupe Gray a donné le ton en début de match avec de nombreux attrapés en fond de territoire. Fajardo se tourne vers lui, dorénavant, presque par réflexe. Et aussi parce que Philpot est devenu le receveur le plus fiable du groupe. « C’est comme ça qu’on joue, les Alouettes. Cody croit en moi et je m’occupe d’effectuer le travail », a déclaré à bout de souffle le numéro 6 après la rencontre.
Point out honorable, toutefois, à Reggie White Jr. À son premier match en 2024, le receveur a capté 2 passes de Fajardo dans la zone des buts, en l’espace de 4 minutes, au quatrième quart.
Même si cette rencontre n’a pas été la plus exaltante, les Alouettes peuvent, avec raison, se réjouir de cette victoire contre ce rival de division. À la fin de la saison, c’est ce style de achieve sans éclat et qui tombe un peu dans l’oubli qui peut faire la différence entre une rencontre à domicile et à l’étranger une fois en éliminatoires. D’autant qu’avec un différentiel de +26, les Alouettes se donnent de bonnes probabilities en cas de bris d’égalité.
La défense, encore
Au risque de nous répéter, la défense des Alouettes excelle, et comme en 2023, les joueurs de cette unité s’illustrent les uns après les autres.
Marc-Antoine Dequoy lors du premier match, Nafees Lyon lors du deuxième et Tyrice Beverette lors du troisième. Dès le début du match, le secondeur des Alouettes a fait comprendre au quart Dru Brown qu’il allait devoir endurer un vrai calvaire pendant 60 minutes. « C’est difficile à expliquer, a assuré Beverette concernant la polyvalence de son unité. C’est comme si avant chaque match, on savait qu’on allait gagner, mais qu’on ne savait juste pas remark. »
La mère de Beverette, venue du New Jersey, assistait au match. Elle ne se sera pas déplacée pour rien, automobile fiston a été de tous les combats avec une interception, un sac du quart et un échappé récupéré. De son côté, Brown s’est rendu à 14 passes incomplètes en plus d’être victime d’un larcin.
En cette saison de défense de titre, il aurait été difficile de demander mieux à la défense montréalaise. En trois matchs, elle a accordé en moyenne de 17,3 factors par match. Conscient que la victoire leur était acquise, les Alouettes ont un peu levé le pied en deuxième demie. Reste que pour une troisième semaine de suite, leur travail a été quasi impeccable en défense. Et ça donne une drôle impression de déjà-vu.
Un match imparfait
Cependant, les Alouettes ont été victimes d’un véritable relâchement momentané au troisième quart. Les locaux se sont fait dominer 11 à 0 au retour de la mi-temps.
Évidemment, l’entraîneur-chef avait du mal à se réjouir complètement de l’concern du match en raison de ce léger décrochage.
Le match aurait pu prendre une autre tournure au troisième quart, mais on a résisté. Dans la LCF, c’est comme ça. Nos joueurs savent qu’ils doivent être meilleurs, mais nous en sommes seulement à la semaine trois. On s’améliorera.
Jason Maas, entraîneur-chef des Alouettes
Effectivement, même si des éléments ont déplu à Maas, ce dernier dirige tout de même la meilleure équipe de la LCF selon le classement. Avec une fiche de 3-0, les champions en titre ne pourraient se retrouver en meilleure place avant d’affronter les Argonauts de Toronto, un autre rival.
Le match s’est conclu avec une ovation debout des partisans. Le ballon reposait pendant que les dernières secondes s’écoulaient et John Denver résonnait dans les haut-parleurs du stade avec Take Me Residence, Nation Roads, même si La ballade des gens heureux se prêtait également plutôt bien à l’attract de cette rencontre émotive.
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