PARIS Pour ses troisièmes Jeux, un exploit jamais réalisé dans la natation artistique canadienne, Jacqueline Simoneau joue un rôle à l’opposé de son baptême olympique à Rio en 2016.
Réunie à ses débuts sur la scène olympique à son idole et grande amie Karine Thomas qui partageait avec elle sa vaste expérience, Simoneau joue à son tour le rôle de mentor auprès de sa jeune coéquipière Audrey Lamothe âgée de seulement 18 ans. En plus de la compétition par équipe qui débute, lundi, les deux font la paire dans l’épreuve en duo.
«Karine était une de mes idoles et j’avais son autographe, raconte Simoneau. C’est maintenant à mon tour de partager mon expérience avec Audrey.»
Lamothe apprécie grandement la présence d’une nageuse d’expérience à ses côtés. «Jacqueline est mon idole et mon petit cœur était très heureux quand elle est income à la compétition, souligne-t-elle. Depuis son retour, je la côtoie tous les jours et je suis choyée de profiter de ses conseils. Avec les semaines qui ont passé, je la considère comme coéquipière et non plus comme mon idole. Son retour a été une très grande supply de motivation pour moi et une excellente nouvelle pour l’équipe canadienne.»
Les deux font la paire depuis le championnat mondial à Doha en février dernier alors que Simoneau effectuait son grand retour après une pause de deux ans pour se concentrer sur ses études en médecine podiatrique à l’UQTR.
«La vie est trop courte pour avoir des regrets, résume-t-elle pour expliquer son retour à la compétition. J’ai la likelihood de jumeler mes passions. La flamme brûlait encore et les docteurs m’encourageaient de prendre une année sabbatique dans mes études pour vivre mon rêve. J’avais quelques craintes au début, mais mon retour s’est bien passé, avec l’apport d’une équipe exceptionnelle à l’INS.»
Bonne chimie
La chimie entre les partenaires a opéré rapidement. Elles ont remporté deux médailles de bronze à Paris à l’event de l’épreuve check et elles ont gagné deux écus d’argent à la Coupe du monde disputée à la maison, à Markham, en mai.
De son côté, Lamothe rêve des Jeux olympiques depuis sa tendre enfance. «Je rêve aux Jeux olympiques depuis l’âge de sept ans, souligne-t-elle. Je me souviens d’avoir regardé les Jeux de 2016 et de 2021. Jacqueline et ses partenaires Karine Thomas en 2016 et Claudia Holzner en 2021 ont été de grandes inspirations pour mes solos. Je n’avais toutefois pas pensé que je prendrais half aux Jeux de Paris dès l’âge de 18 ans en duo et en équipe.»
Sa development a été très rapide. «J’ai participé au championnat mondial junior en août 2022 et j’ai fait le saut dans la catégorie senior l’année suivante où j’ai connu beaucoup de succès.»
Le podium dans la mire
Le Canada possède probablement ses meilleures probabilities de renouer avec le podium pour la première depuis 2012 à Londres. Peu importe le résultat, l’athlète de 33 ans a l’esprit en paix. Simoneau a pris le 7e et le 5e rang respectivement en duo à ses deux premières participations olympiques.
«En qualifiant le Canada pour Paris et en remportant un premier titre mondial, je peux quitter mon sport la tête en paix parce que j’ai accompli tout ce que je voulais. Tout ce qui arrivera à Paris sera un bonus.»