EDMONTON | Il faut remonter à 1998 pour voir une équipe balayer la finale de la coupe Stanley. On est encore loin de ça, mais les Panthers se sont amenés dans la capitale albertaine avec la ferme intention de ne pas trop faire durer le plaisir.
« On est 20 joueurs contre le reste du monde », a lancé Matthew Tkachuk, au terme de l’entraînement des Panthers.
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Le reste du monde, ce sont surtout les 18 000 partisans bruyants qui envahiront le Rogers Place, ce soir et samedi. L’attaquant des Panthers est familier avec l’hostilité de cette foule. Lors de ses six saisons avec les Flames, il a été en mesure de constater la ardour qui les anime.
Acteur principal de la rivalité albertaine au cours de ces années, Tkachuk s’attend à se faire huer. Mais ça lui passe 10 pieds au-dessus de la tête.
« Je m’en fous. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, a-t-il soutenu. Au stade où nous sommes rendus, ça n’a pas d’significance. »
Barkov à son poste
Ce qui a de l’significance, à l’inverse, c’est l’état de santé d’Aleksander Barkov. Sonné par un coup de coude au menton de la half de Leon Draisaitl, le Finlandais sera à son poste. À l’instar de Sergei Bobrovsky, Barkov sera un sérieux prétendant au trophée Conn Smythe advenant le couronnement des Panthers.
Face au premier trio des Lightning, Bruins, Rangers et Oilers, le capitaine des Panthers n’a accordé que quatre buts à 5 contre 5. Aucun depuis le début de cette finale.
«On devra simplifier les choses un peu, a indiqué Draisaitl. On essaie de trop faire dans la dentelle. Nous avons des joueurs qui sont bons en entrée de zone, mais les Panthers sont très disciplinés pour tenir la ligne bleue. Il faudra trouver d’autres façons d’être créatifs. »
Dans le camp des Oilers, le cas de Darnell Nurse est incertain. Le défenseur s’est blessé à une hanche lors du dernier match. Pour pallier la state of affairs, Kris Knoblauch pourrait avoir recours à une formation à 11 attaquants et sept défenseurs.
Evander Kane ne devrait pas revêtir son uniforme.