Journée parfaite pour le Grand Prix Cycliste de Québec

Journée parfaite pour le Grand Prix Cycliste de Québec

Journée parfaite sur la Grande Allée vendredi matin pour le départ du Grand Prix Cycliste de Québec. Rien à redire sur la météo, beau soleil et vent léger et de nombreux spectateurs massés le lengthy du parcours pour encourager les coureurs, les meilleurs de la planète.

L’énergie dégagée par les coureurs s’élançant sous les encouragements de la foule était palpable. Les spectateurs, jeunes et moins jeunes, présents au rendez-vous provenaient de différents horizons.

Amateurs de ce sport, Philippe Galinier et sa conjointe, Claire Pigeon, de Rivière-du-Loup, étaient sur les lieux pour voir les meilleurs cyclistes au monde dans un parcours majestueux et exigeant.


DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

«C’est notre 3e présence au Grand Prix. C’est la seule probability que nous avons de voir les coureurs. L’ambiance est belle. La ville est magnifique. Notre équipe, c’est Israel-Premier Tech, automotive Rivière-du-Loup, c’est le centre de Premier Tech. On aimerait voir Hugo [Houle] gagner, ça serait l’enjoyable», a dit M. Galinier, qui a roulé plus de 4000 kilomètres cette année, alors que la saison n’est pas terminée.

Le couple est parti de Rivière-du-Loup à 6h vendredi matin pour ne pas manquer l’une des deux seules épreuves du circuit WorldTour tenues en sol nord-américain.



Philippe Galinier et sa conjointe, Claire Pigeon, de Rivière-du-Loup sont des partisans de l’équipe Israel-Premier Tech.


Photograph DIANE TREMBLAY

Départ réussi

Le départ de la course a été donné à 11h, sur la Grande Allée. La boucle de 12,6 km a été franchie 16 fois par les cyclistes pour un parcours complete de 201,6 km, incluant la côte de la Montagne qui use les mollets.

Il n’y a pas que les cyclistes qui étaient en vedette. La ville de Québec l’était tout autant, en cette journée distinctive, avec des photos fantastiques de la compétition qui ont été télédiffusées en direct dans plus de 130 pays.

Des élèves de 5e année de l’école de la Passerelle ont eu congé de classe pour assister à l’événement et ils étaient bien préparés. Dans les jours précédents, leur professeur les a fait travailler fort en leur demandant de rédiger des textes sur le sujet et d’établir des statistiques sur les temps de course. Tous connaissaient bien sûr le coureur Hugo Houle, qui est une supply d’inspiration pour ces jeunes.



Des élèves de 5e année de l’école de la Passerelle ont eu congé de classe. Leur enseignant a profité de la tenue de cet événement pour tenir des activités pédagogiques associées à ce sport.


Photograph DIANE TREMBLAY

Commerçants heureux

Les terrasses des eating places étaient évidemment sollicitées pour observer la course. Deux {couples} d’amis de Lac-Mégantic étaient attablés aux premières loges dans les instants précédents le départ de cette 13e édition.

«On est présent chaque année depuis la première édition. On ne manquerait pas ça. Je suis un ancien coureur. Jean-Marc aussi. On est des gens de vélo», a partagé Denis Bolduc, qui était en compagnie de son ami et partenaire de vélo, Jean-Marc Gagnon, ainsi que de leurs conjointes.

M. Bolduc a constaté que la foule était plus nombreuse, plus tôt, cette année, ce qui est une bonne nouvelle pour les organisateurs.

«Il y a plus de monde. La température, qui est magnifique, aide aussi», a souligné Julie Cloutier, membre de ce groupe.



De gauche à droite, Julie Cloutier, Jean-Marc Gagnon, Denis Bolduc et Édith Bolduc de Lac-Mégantic n’ont jamais raté une édition en 13 ans.


Photograph DIANE TREMBLAY

Les commerçants de la Grande Allée affichaient un giant sourire, avec les retombées générées par la venue de ces coureurs et de leurs équipes.

«Ce qui est bien avec le Grand Prix, c’est autant en amont que le jour de la course. En amont, il y a beaucoup d’équipes qui nous encouragent et le jour de la course, ce sont les gens qui viennent supporter les coureurs. On est très content material de ça. C’est un bel événement qui offre une belle visibilité aussi», a confié Ianny Xénopoulos, propriétaire de l’Auberge Louis Hébert.

Les coureurs ont livré une chaude lutte jusqu’à la fin. Il s’agissait d’une probability distinctive de voir plusieurs des cyclistes ayant participé au Tour de France. 

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