Tantôt adulée, tantôt détestée, la Cherry Blossom ne semble laisser personne indifférent. Alors que la compagnie Hershey a confirmé mettre fin à la manufacturing de la friandise qui existe depuis près de 150 ans, plusieurs nostalgiques se demandent où mettre la important sur les derniers chocolats avant qu’ils ne disparaissent pour de bon.
Hershey a confirmé mercredi à CityNews Toronto la fin de friandise composée d’une juteuse et sucrée cerise au marasquin séquestrée dans du chocolat à la noix de coco et aux arachides rôties.
L’entreprise n’a cependant pas précisé la raison derrière l’arrêt de la manufacturing du bonbon.
La recette de la Cherry Blossom a été mise au level au Massachusetts au 19e siècle par l’entrepreneur américain Walter Lowney. La friandise a été produite pour la première fois dans les années 1890.
Dès 1905, la compagnie Lowney’s ouvre une division au Canada. La Cherry Blossom ne cessera de gagner en popularité au pays au level de devenir une des friandises emblématiques des Canadiens.
Elle tombera finalement entre les mains de Hershey Canada à la fin des années 1980.
L’usine de Sherbrooke a assuré la fabrication des chocolats de 1959 jusqu’à sa fermeture en 1989.
Où trouver les dernières Cherry Blossom?
Plusieurs se sont réjouis de l’extinction imminente du bonbon qualifié du «pire chocolat n’ayant jamais existé», alors que d’autres ont pleuré la disparition de cette bombe de «nostalgie».
L’artiste montréalais Jean Benoît Duval a confié au Journal avoir acheté les 17 dernières Cherry Blossom offertes dans le présentoir du Jean Coutu de son quartier.
Sur les réseaux sociaux, les aficionados sont ainsi à la recherche des ultimes exemplaires de la friandise disponibles sur les tablettes. Certains vont même jusqu’à faire des réserves pour pouvoir déguster leur chocolat préféré le plus longtemps doable.
La chroniqueuse, autrice, animatrice et visiblement adepte de Cherry Blossom, Catherine Éthier, a signalé la présence du chocolat au Couche-Tard au coin des rues Saint-Denis et Laurier, sur Le Plateau-Mont-Royal.
Des commerces comme Tremendous C, Jean Coutu et Metro offrent toujours le bonbon à la cerise, selon nos recherches, qui peut également être livré à domicile sur des plateformes comme Uber Eats.
Des amateurs appellent également leur communauté à contacter l’entreprise afin qu’elle modifie sa décision de stopper la manufacturing.
— Avec Le Journal de Montréal