News
En 2024, le Canada a repris sa place sur la scène paralympique
Le Canada a obtenu son meilleur résultat depuis 2008, lors des Jeux paralympiques d’été de Paris, avec une récolte de 29 médailles dont 10 en or. Et ça tombait drôlement bien : puisque pour la première fois de son histoire, le pays offrait une prime à ses médaillés paralympiques.
Le pays a terminé au 12e échelon du classement mondial – sa meilleure place depuis les Jeux de Pékin, alors qu’il avait abouti au 7e rang. Une grande amélioration par rapport à la 23e place enregistrée à Tokyo, le pire résultat de son histoire.
L’année 2024 a été fantastique pour deux raisons
, confirme le président du Comité paralympique canadien, Marc-André Fabien. Premièrement, en raison des récompenses financières maintenant associées aux médailles. Ensuite, en raison de la prestation à Paris. Nous avons remporté 29 médailles, un rating incroyable, et c’est très encourageant pour la suite également, automotive il y a aussi eu beaucoup de 4e ou de 5e locations. C’est de bon augure pour les prochains Jeux.
Tout comme aux Olympiques, la valeur sûre canadienne était dans la piscine lors des Jeux paralympiques. C’est là que le Canada a connu sa collecte la plus fructueuse, avec 13 podiums.
Ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est qu’il y a plusieurs nations qui, en raison de la notoriété grandissante de la marque paralympique, offrent un soutien de plus en plus accru à leurs athlètes paralympiques
, mentionne Marc-André Fabien. Il y a des pays qui concentrent leurs efforts et leur soutien financier à leurs athlètes paralympiques, plutôt qu’à leurs athlètes olympiques. C’est une dynamique différente, avec des pays qu’on ne voit pas très haut dans le classement mondial aux Olympiques, mais qui font très bien aux Paralympiques. Ça nous demande à nous, au Canada, de compétitionner de façon plus intense.
Des athlètes qui font des vagues
Et le plus encourageant pour la sélection canadienne, c’est la efficiency des jeunes athlètes. Les vétéranes Aurélie Rivard, Tess Routliffe et Danielle Dorris n’étaient pas les seules à nager vers le succès, elles étaient suivies par des membres d’une impressionnante relève.
À commencer par Nicholas Bennett, véritable révélation de l’équipe canadienne lors de ces Jeux. Le Britanno-Colombien de 21 ans a amassé trois médailles, dont deux en or, à sa première participation paralympique.
Un coup d’éclat qui lui a valu l’honneur d’être porte-drapeau, à la cérémonie de clôture. Il est alors devenu le premier athlète compétitionnant dans la catégorie déficience intellectuelle à porter le drapeau canadien lors d’une cérémonie paralympique.
Nicholas Bennett
Picture : La Presse canadienne / Michael P. Corridor
Deux jours après son 17e anniversaire, l’Albertain Reid Maxwell a aussi gagné une médaille d’argent au 400 m fashion libre, dans la catégorie S8. Sebastian Massabie (19 ans) et Katie Cosgriffe (18 ans) font aussi partie de cette nouvelle garde qui ont réussi à grimper sur le podium à Paris à leurs premiers Jeux.
Ça promet pour la suite, et ça enlève un peu de pression pour Rivard, Routliffe et Dorris, qui maintiennent bien haut les requirements canadiens depuis Rio en 2016.
Certainement, l’un des moments forts de l’année sportive canadienne a été l’œuvre d’Aurélie Rivard le 5 septembre, à l’Aréna La Défense.
La Johannaise a chassé ses démons au 400 m fashion libre, une distance qui lui a donné des difficultés par le passé. Elle avait notamment été victime d’une crise de panique en pleine course, lors des mondiaux 2022, au Portugal. Elle a mis ça derrière elle en raflant l’or alors que les projecteurs étaient sur elle.
C’était peut-être son chant du cygne. Elle a reçu en 2024 un bel hommage, celui de voir la piscine de son enfance être renommée en son honneur.
Aurélie Rivard a aussi savouré une autre grande victoire en dehors de la compétition lors de la dernière année : la reconnaissance des Paralympiques à valeur égale. Ses trois médailles se sont accompagnées d’une bourse de 45 000 $. C’était la première fois qu’elle touchait à une prime après être montée sur le podium.
En 2024, j’ai senti une plus grande reconnaissance en général envers notre sport
, a-t-elle raconté à Radio-Canada, en marge d’une cérémonie à Ottawa rendant hommage aux athlètes olympiques et paralympiques. Le fait qu’on soit réunis tous ensemble, c’est une bonne selected. Les primes aux médailles, c’était vraiment une très grande injustice. Je suis contente que ce soit réglé.
Aurélie Rivard en compagnie de Benoit Huot, lors de l’inauguration de la piscine à son nom.
Picture : Radio-Canada / Antoine Sirois
Il y a encore du chemin à faire avant la pleine reconnaissance, mais à chaque Jeux (paralympiques), je vois de l’amélioration. Je pense qu’il y a eu des information d’viewers cette année. Et surtout, c’est tellement plus facile d’accéder aux compétitions maintenant. On peut voir toutes mes programs et celles de mes coéquipiers tremendous facilement, c’est une avancée.
Marc-André Fabien est du même avis. La couverture a été plus grande que jamais. Je pense que les téléspectateurs ont pu apprécier à leur juste valeur les prestations des athlètes, et ça contribue à la notoriété de la marque paralympique. Ce qu’on entend, c’est que les gens en veulent encore plus. Les personnes que je rencontre demandent une couverture paralympique équivalente à celle des Olympiques.
Finalement, la médaille d’or de Brent Lakatos
Brent Lakatos est un vieux routier au sein de l’équipe canadienne. Le natif de Dorval a participé à ses premiers Jeux paralympiques à 2012, à Londres. Le coureur en fauteuil roulant a ajouté deux médailles à son impressionnant palmarès, lors des Jeux de Paris, pour porter le complete à 13.
Lakatos, surtout, a finalement pu renouer avec le triomphe olympique après une expérience frustrante à Tokyo, qui avait failli le pousser à la retraite. Il avait alors terminé 2e à quatre reprises, échappant l’or par quelques secondes à chaque fois.
Brent Lakatos en para-athlétisme aux Jeux paralympiques de Paris.
Picture : getty photos for ipc / Graham Denholm
Il est remonté en selle à 44 ans, dans le however de corriger cela. Et il a réussi, en remportant l’or au 800 m – sa première médaille d’or depuis celle remportée à Rio 8 ans auparavant.
En para-athlétisme, le Canada mise aussi sur une relève. Anthony Bouchard et Austin Smeenk ont bien fait à leur première expérience. Smeenk, 27 ans, a remporté une médaille d’or. Bouchard, 32 ans, a terminé au pied du podium au 100 m. On les verra de nouveau à Los Angeles en 2028.
Une année mouvementée pour les sports activities d’équipe
Le Canada a gagné 19 médailles, mais une seule dans un sport d’équipe, grâce à la médaille de bronze des volleyeuses. Il s’agit d’un premier podium dans un sport collectif pour le pays depuis Londres en 2012.
Les formations canadiennes ont connu une année mouvementée, c’est particulièrement le cas pour les basketteuses en fauteuil roulant. Les joueuses ont encaissé le départ d’un troisième entraîneur en quelques mois, le 17 janvier dernier, avec la démission de Paul Bowes, qui venait d’arriver en poste.
Le Canada se retrouvait alors sans entraîneur, à quelques mois des Jeux de Paris, sans qualification acquise. En mars, la fédération a finalement nommé Michèle Sung au poste d’entraîneuse-chef, qui mènera finalement l’équipe jusqu’aux Jeux de Paris.
Là-bas, la sélection a fait un bon tournoi, avant de s’incliner en demi-finale face aux Pays-Bas.
Élodie Tessier (à droite) faisait partie de l’équipe canadienne à Paris.
Picture : Getty Photos / Alex Davidson
L’équipe masculine s’est arrêtée en quarts de finale, dans une compétition où le vétéran Patrick Anderson a brillé à de nombreuses reprises. À 45 ans, il s’agissait peut-être de son dernier tour de piste, à moins que le Michael Jordan du basketball en fauteuil roulant
ne prolonge le plaisir jusqu’en 2026, quand les mondiaux auront lieu à Ottawa.
Au rugby en fauteuil roulant, une importante web page d’histoire s’est tournée en 2024 avec le départ de Patrick Côté, qui était l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne depuis 2016.
Et à la boccia, Alison Levine et Iulian Ciobanu ont combiné leurs efforts pour remporter la Coupe du monde, présentée chez eux, à Montréal. Le duo s’est aussi maintenu dans le high 3 au classement mondial pendant toute la saison, cumulant les succès, mais a terminé au pied du podium lors du grand rendez-vous parisien.
Pour Allison Levine, le succès paralympique s’est étendu au-delà du terrain, cette année. Ça fait 11 ans que je joue à la boccia, au début personne ne connaissait ça. Maintenant, la majorité ne connait pas ça… Mais ça arrive que des gens voient mon ensemble Équipe Canada, et les gens me demandent : ”est-ce que tu étais aux Olympiques?” Je les corrige, je leur dis que j’étais aux Paralympiques. Et on me dit souvent : ”je pense que je t’ai vue à Radio-Canada ou à CBC”. Il y a plus d’intérêt médiatique, aussi. Les gens réalisent que c’est un vrai sport.
En préparation vers les Jeux d’hiver
L’année 2024 a aussi servi de préparation pour l’équipe canadienne en vue des Jeux paralympiques d’hiver, qui auront lieu en Italie en 2026.
Deux Canadiens ont remporté le prestigieux globe de cristal dans leur domaine respectif. Le planchiste Tyler Turner a terminé au sommet du classement général de la Coupe du monde de parasnowboard, ce qui est de bon augure pour sa participation aux Jeux de Milan-Cortina.
Son compatriote, le fondeur Mark Arendz, a lui aussi mis la major sur le gros globe de cristal en parabiathlon, et a aussi été sacré champion du monde au 7,5 km.
Le Canada a été sacré champion du monde pour la cinquième fois en 2024.
Picture : Twitter/Hockey Canada
L’équipe canadienne de parahockey a obtenu son meilleur résultat en plus de dix ans, en parvenant finalement à vaincre ses éternels rivaux américains lors des Championnats du monde en mai. C’était la première fois depuis 2017 que l’unifolié remportait ce tournoi, jusque-là condamné au rôle de meilleur deuxième derrière les États-Unis.
Et finalement au curling, le Canada a été sacré vice-champion du monde après avoir perdu en finale face à la Norvège.
Sur l’échiquier mondial, le Canada se situe typiquement mieux lors des Jeux d’hiver et a terminé au 3e échelon lors des plus récents Jeux paralympiques avec 25 médailles, dont 8 en or. Si les récents progrès du pays aux Jeux d’été se reflètent sur la glace et la neige, le pays peut aspirer à gonfler sa récolte en 2026, surtout avec l’ajout d’une nouvelle self-discipline, le curling en fauteuil roulant mixte.
-
News4 weeks ago
Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer Star in Trailer for ’28 Years Later’
-
News2 weeks ago
Michael Vick says he will be the new head football coach at Norfolk State : NPR
-
News3 weeks ago
49ers Drop Week 15 Matchup to the Rams; Five Takeaways from #LARvsSF
-
News3 weeks ago
Several hundred feared dead after Cyclone Chido
-
News3 weeks ago
‘Red One’ Is Now Streaming—How To Watch The Rock’s Christmas Movie At Home
-
News3 weeks ago
Man City vs Man United player ratings: Marks out of 10, analysis of Manchester derby
-
News3 weeks ago
Game Awards Winners 2024 List
-
News4 weeks ago
Max Fried suitors reportedly down to Yankees, Red Sox, Blue Jays