Depuis qu’on a appris que Rod Brind’Amour doute de son avenir, les Hurricanes ne font que perdre

Depuis qu’on a appris que Rod Brind’Amour doute de son avenir, les Hurricanes ne font que perdre

On m’a déjà dit dans une entreprise que le management, ça half du sommet de la pyramide. Et quand on regarde la façon dont ça se passe dans des équipes sportives, il faut avouer que c’est un idea qui est plus que vrai.

À Montréal, en 2021-2022, rappelez-vous à quel level il y a eu des distractions quand le Canadien a décidé que Marc Bergevin allait commencer l’année à sa dernière année de contrat.

Ce qui se passe avec le CF Montréal devrait aussi être un exemple suffisant pour prouver mon level.

Toujours à Montréal, avez-vous vu la différence entre les Alouettes avant Pierre Karl Péladeau et après son arrivée? Avant, le membership était une risée et les controverses étaient nombreuses.

Mais depuis un an? Non seulement il n’y a pas eu de controverse, mais le membership a gagné la Coupe Gray. Tout le monde sait que PKP, Mark Weightman, Danny Maciocia et Jason Maas ne s’en vont nulle half… et ça fait en sorte que l’hiver passé, personne n’a voulu partir de Montréal chez les joueurs.

À mes yeux, ce n’est pas du hasard.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me demande s’il y a un lien entre les rumeurs qui envoient Rod Brind’Amour derrière le banc d’une autre équipe que les Hurricanes de la Caroline et le fait que les Canes font déjà, après trois matchs, face à l’élimination contre les puissants Rangers.

Évidemment, vous me direz que les Hurricanes jouent du bon hockey et que le problème n’est pas que le membership se fait déclasser chaque soir. En fait, la série contre les Rangers est plus que serrée.

Même le coach des Hurricanes le reconnaît : son membership joue très bien et il ne peut pas focuser sur le négatif seulement.

Mais il n’en demeure pas moins que Brind’Amour est vu comme la colle qui unit ses joueurs et que la possibilité de le voir partir joue possiblement dans la tête des gars sur le banc.

Rappelons que Brind’Amour en est à sa dernière année de contrat et que depuis le 1er mai, on sait que le principal intéressé doute de son avenir. En avril, les Hurricanes n’ont fait qu’une bouchée des Islanders… mais en mai, ce n’est pas facile contre les Rangers.

Consideration : cela ne veut pas dire que c’est la raison qui explique les trois défaites puisqu’on l’a établi : les Canes jouent bien. Mais un fait demeure : depuis qu’on a appris que Rod Brind’Amour doute de son avenir, les Hurricanes ne font que perdre.

Ils feront face à l’élimination demain soir. Combien de gars se diront que si la course ne s’entend pas avec Brind’Amour, qui veut rester, ce sera peut-être la fin pour l’entraîneur à courtroom terme?

En séries, chaque petit détail peut faire la différence. C’est peut-être le détail qui joue un peu trop dans la tête des gars, qui sait?

En ce second, parmi toutes les séries de deuxième ronde qui ont au moins un match joué, seuls les Hurricanes n’ont pas récolté de victoire. Il faut donner le crédit aux Rangers, évidemment, mais ça prend une resolution en Caroline aussi.

(Crédit: NHL.com)

Il est aussi vital de rappeler qu’en 2018, Barry Trotz était en fin de contrat quand il a mené Alex Ovechkin et les Capitals de Washington à la conquête de la Coupe Stanley.

Il est parti tout de suite après.

La différence, ceci dit, c’est qu’avant le début des séries, il avait décidé qu’il allait partir à la fin de son contrat. Il n’avait donc pas, dans sa tête, d’incertitude : il était sur son départ.

Notons finalement, pour ce que cela vaut, que je verrais très bien Brind’Amour à Toronto. Cela n’arrivera pas, mais…

En rafale

– John Tavares au Championnat du monde. D’ailleurs, je déteste l’argument qui veut que «Tavares a quatre médailles d’or de plus que Grant McCagg» puisque sa job, ce n’est pas de gagner des médailles d’or sur la glace pour Équipe Canada.

– Erik Karlsson est le capitaine des Suédois.

– Bonne écoute.

– Très intéressant.

– Ah oui?