FEQ : Sous le charme des Jonas Brothers | Festival d’été de Québec

Après le rock et le hip-hop, c’était au tour de la pop de s’inviter sur les plaines d’Abraham samedi, au troisième jour du 56^e Pageant d’été. Aux commandes de cette soirée, les trois frangins des Jonas Brothers, Joe, Nick et Kevin, ont offert un survol éloquent de leur carrière qui, malgré leur jeunesse, s’étale sur près de 20 ans.

De leurs premiers balbutiements dans le métier, alors qu’ils étaient dans le giron de Disney, avec les S.O.S., Lovebug ou Play My Music, aux succès plus récents comme Summer season Child, leur éclectique proposition avait de quoi rassasier leurs plus grands admirateurs.

Par un temps frais, ils étaient nombreux à s’être massés dans le Parc des champs de bataille nationaux, à scander les paroles des hymnes fédérateurs de la formation du New Jersey, quoique moins que les deux soirs précédents pour les spectacles de Nickelback et 50 Cent.

Accompagnés d’un solide groupe de musiciens, dont une part de cuivres remarquable autant pour ses prouesses musicales qu’aérobiques, les Jonas Brothers ont offert une efficiency énergique, mais sans grands artifices.

Les trois frères se sont présentés sur scène à nu, sans visuel distrayant ni effets scéniques supplémentaires. Ils ont toutefois tiré au most revenue des nouveaux écrans surdimensionnés de la scène des Plaines, s’en servant même pour une kisscam, lors de l’interprétation de la ballade When You Look Me In The Eyes, l’une des premières chansons qu’ils aient écrites ensemble.

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Lançant les festivités avec les pièces Have a good time!, la contagieuse What a Man Gotta Do et Waffle Home, Nick, Joe et Kevin Jonas avaient rapidement donné le ton à un programme comportant plusieurs moments forts.

Parmi ces derniers, un section consacré à Camp Rock, au cours duquel ils ont interprété trois chansons tirées des deux movies du même nom, mais aussi des succès en groupe ou en solo comme Cake By The Ocean, qui a vu briller la guitariste JinJoo Lee, jouant couchée sur la scène.

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Téléphone cellulaire à la fundamental, Joe Jonas a capturé en pictures la réponse enthousiaste de la foule pour cette pièce de son projet parallèle DNCE, puis s’est permis un petit bain de foule, s’engageant dans le hall de sécurité qui se rend jusqu’à la régie sonore, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Le trio américain avait gardé deux bombes dans son arsenal pour la conclusion de sa prestation, les succès Burnin’ Up et Sucker – le premier numéro un de leur carrière sur le Billboard Sizzling 100 –, qui ont fait danser les festivaliers jusqu’à satiété. Une première visite réussie!

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La pop rose bonbon de Carly Rae Jepsen

En prélude au trio américain, la Canadienne Carly Rae Jepsen s’est rapidement allié la foule des Plaines avec sa pop radiophonique.

Très en voix, la chanteuse à l’attract gamine malgré ses 38 ans, avec ses cheveux platine et son juste au corps rose bonbon, a offert une efficiency assurée, qui est parvenue sans trop de difficulté à faire danser le parterre.

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Amorçant sa prestation avec Psychedelic Swap, l’ancienne participante à Canadian Idol a immédiatement dompté la vaste scène des plaines.

Entourée de deux choristes, elle s’est emparée de son micro fundamental et s’est lancée sans réserve dans l’interprétation de cette chanson tirée de son plus récent album (The Loveliest Time, 2023), esquissant même quelques pas de danse derrière un mur de colonnes de feu.

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Le reste de sa prestation aura toutefois été beaucoup plus statique, alors qu’elle se confinait la plupart du temps derrière son pied de micro. Il aura toutefois fallu son mégasuccès de 2012, Name Me Possibly, en fin de programme, pour susciter une réaction plus généralisée de la half de la foule qui, à ce stade-là de la soirée, avait rempli le web site.

Une prestation qui ne passera pas à l’histoire, pas tant pour la efficiency de l’artiste qu’en raison de son répertoire, avouons-le, plutôt générique.

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Les excès de Diamond Cafe

On tente encore de se remettre de la prestation survoltée du Brittano-Colombien Tristan Thompson, alias Diamond Cafe, en début d’affiche.

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Avec sa pop synthé teintée de soul et de R&B, le jeune auteur-compositeur de Victoria, qui roule sa bosse depuis 2017, a attaqué un programme absolument irrésistible avec toute la fougue de ses 26 ans.

Celui qui personnifiait Michael Jackson à l’adolescence ne s’éloigne pas trop loin de cette première affect, avec ses rythmes dansants, ses nappes de claviers et un falsetto d’une efficacité redoutable, dont il abuse malheureusement parfois.

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Proposition extreme à plusieurs égards – l’irritation du tympan étant un réel hazard –, elle aura néanmoins mis en valeur la qualité des compositions de Thompson. On retiendra notamment la suggestive Physique Weak.

On comprend maintenant mieux remark il a pu s’allier de prestigieux collaborateurs tels que Jon Batiste, Anderson Paak et Free Nationals.

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Mais ses interventions entre les chansons, toujours exagérées, en auront peut-être rebuté certains… Le jury délibère toujours.