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Amazon quitte le Québec et licencie 1700 personnes
Amazon va quitter le Québec et confier la livraison de colis à des sous-traitants. Sept websites fermeront leurs portes et 1700 personnes vont perdre leur emploi.
Le géant américain l’a annoncé à ses partenaires du service de livraison ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), mercredi matin.
«C’est un courriel de l’employeur qui nous indique qu’ils font fermer tout et céder ces activités à des sous-traitants», a déclaré le porte-parole de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), François Lecuyer à l’Agence QMI.
Des gestionnaires, des employés des centres de livraison et des centres de tri, et des milliers d’entrepreneurs indépendants qui assurent les livraisons jusque chez les shoppers seront affectés par cette décision.
Au complete, plus de 1700 employés à temps plein et temps partiels vont ainsi se retrouver sans emploi, sans compter les contractuels.
Les fermetures des sept websites d’Amazon dans la province, dont celui de Montréal et de Laval, va se faire graduellement au cours des deux prochains mois, a-t-on appris.
«Des économies pour nos shoppers»
De son côté, Amazon Canada soutient que cette décision n’a pas de lien avec la syndicalisation de certains employés, mais plutôt en raison d’«une révision récente de [ses] opérations au Québec».
«Nous avons vu que de retourner vers un modèle de livraison par des tierces events supporté par de petites entreprises locales, similaire à ce que nous avions en 2020, permettra d’offrir le même bon service et même des économies pour nos shoppers à lengthy terme», a déclaré Barbara Agrait, porte-parole Amazon, a l’Agence QMI.
L’entreprise affirme que cette décision «n’a pas été prise à la légère».
«Nous offrons aux employé(e)s impacté(e)s une indemnité incluant jusqu’à 14 semaines de paie suivant la fermeture de l’établissement et des avantages transitoires, comme des ressources externes de relocalisation en emploi», a ajouté la porte-parole.
Québec pas averti
Au gouvernement Legault, on a appris la nouvelle en même temps que les médias, mercredi matin.
Amazon n’a pas daigné appeler la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne-Jourdain pour l’aviser au préalable de ces mises à pied large.
«On l’a appris ce matin», a déclaré la ministre lors d’une brève mêlée de presse en marge du caucus de la CAQ, à Saint-Sauveur.
Quelques minutes auparavant, François Legault a même blagué avec les journalistes qui le questionnaient au sujet des mises à pied annoncées quelques minutes plus tôt.
Comme seul commentaire, le premier ministre a souligné la victoire du Canadien de Montréal, la veille, en plus de souligner qu’il n’avait pas bu de jus d’orange, en référence à son discours de la veille.
Plus tard en après-midi, François Legault a souligné que sa boutade du matin n’était en rien une réponse à la query sur Amazon.
«Tous les journalistes savaient que j’avais un level de presse de prévu (plus tard) et que je répondrais à toutes les questions, incluant les questions concernant les mises à pied chez Amazon… je ne pense pas que personne, pour le vrai, a pensé que c’était une réponse à la query sur Amazon», a-t-il déclaré.
S’il guarantee avoir une «pensée pour les travailleurs», que son gouvernement compte aider, le premier ministre caquiste souligne qu’il s’agit d’une compagnie privée. «Je ne peux pas commencer à aller gérer une compagnie privée», dit-il.
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Syndicalisation
Le gouvernement Legault a également refusé de critiquer le géant américain, malgré ces fermetures qui surviennent en plein processus de syndicalisation avec la CSN.
«C’est une décision qui appartient à Amazon. Pour le second, c’est une décision de réorganisation», a simplement déclaré la ministre Champagne-Jourdain.
La ministre promet toutefois que son gouvernement sera présent pour aider les travailleurs malchanceux, comme c’est toujours le cas.
«On va soutenir les travailleurs qui voudraient se rediriger vers un autre secteur, trouver un emploi ou obtenir de la formation», a-t-elle souligné.
Quelques minutes plus tard, le ministre du Travail Jean Boulet a livré un message sensiblement similaire à celui de sa collègue.
Toutefois, il a refusé de dire si Amazon s’est comporté comme un «bon citoyen corporatif». «Je ne m’exprimerai pas là-dessus. C’est une entreprise qui fait des affaires un peu partout dans le monde, incluant ici au Québec. Ils ont pris une décision. À ce stade-ci, nous respectons la décision qui a été prise», dit M. Boulet.
Une première conference qui n’a pas abouti
Rappelons que le 19 avril dernier, la CSN a déposé une requête auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter les 230 salariés de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, à Laval.
Le 10 mai, le TAT a accrédité officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employés y avaient adhéré. La négociation en vue d’établir une première conference collective a débuté en juillet, mais n’a jamais abouti.
Sur l’ensemble du Canada, Amazon compte plus de 45 000 employés.
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