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Blessure à Patrik Laine: là, il y a de quoi pogner les nerfs!

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Blessure à Patrik Laine: là, il y a de quoi pogner les nerfs!

Ce membership ne s’en sortira jamais. Et je ne parle pas du fond du classement. Mais bien de la malchance qui le frappe saison après saison. Shea Weber, Carey Value, Sean Monahan, Kirby Dach et, maintenant, Patrik Laine.

Pas un hiver ne se passe sans qu’un joueur vedette du Canadien ne se retrouve sur la touche pendant la majeure partie de la campagne. De la façon dont Laine a quitté la floor de jeu, ça ne regarde pas bien. Incapable de mettre du poids sur son genou gauche, il a dû retraiter vers le vestiaire aidé des thérapeutes de l’équipe.


MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

Chemin faisant, il a lancé son casque et ses gants. Une réaction semblable à celle qu’avait eue Andreï Markov la deuxième fois qu’il s’est blessé au genou. Il savait que sa saison était terminée.

C’est possiblement ce qui a traversé l’esprit du Finlandais. Lui qui a raté les trois quarts de la dernière saison en raison d’une blessure à une épaule qui a nécessité une opération, ce qui a retardé sa remise en forme estivale.

Là, je peux comprendre qu’il ait pogné les nerfs.

« On espère que ce ne soit pas trop grave. C’était difficile de le voir s’écrouler comme ça. On sait par où il est passé », a lancé Martin St-Louis.

On devrait en savoir plus au cours des prochaines heures.

« Je ne sais pas s’il s’agit d’une malédiction, a déclaré l’entraîneur à propos des nombreuses blessures. Il faut qu’on ait la mentalité de continuer. Je l’ai dit l’an passé : la ligue s’en fout. Il faut aller de l’avant. »

Paré, l’ennemi numéro un

Ce qui est le plus fâchant, c’est qu’à l’inverse des autres cas mentionnés plus haut, la blessure de Laine est survenue lors d’un match préparatoire, dénué de toute significance. Et qu’elle fût le résultat d’un contact avec Cédric Paré, un joueur destiné à la Ligue américaine, dont c’était le premier match au Centre Bell.

Le Lévisien de 25 ans, qui a à peine foulé la glace pendant 12 minutes 34 s, est devenu l’ennemi public numéro un. Arber Xhekaj a tenté de lui régler son cas quelques instants plus tard, sans grand succès. Le défenseur du Canadien a plutôt vu sa soirée de travail se terminer après avoir écopé de 27 minutes de punition.

Soit dit en passant, Francis Charron et Ghislain Hébert en ont manqué une belle en ne sévissant pas sur le coup de Paré, qu’il soit accidentel ou non. Ç’aurait calmé un peu les esprits.

« Je pensais que c’était une punition », a simplement laissé tomber l’entraîneur-chef du Canadien.

Leur inaction a plutôt mené à une escalade de frustration. Juraj Slafkovsky, devant Marshall Rifai, et Josh Anderson, face à Philippe Myers, ont jeté les gants pour des raisons plus ou moins fondées.

S’il avait fallu que Slafkovsky se torde un genou ou se fracture une essential, ç’aurait été le bout de vous savez quoi.

«C’est sure qu’il y a un hazard, mais c’est la même selected pour plusieurs facets du jeu. Si tu bloques un tir, il y a des risques. Ça ne veut pas dire que tu ne le feras pas », a fait remarquer Mike Matheson.

Un banc vide

Il y a aussi David Reinbacher qui a quitté pour le vestiaire. Dès sa première présence. À première vue, il s’agit d’une blessure à la jambe gauche. Cette perte et l’expulsion de Xhekaj ont forcé le Canadien à se débrouiller à quatre défenseurs pendant 55 minutes.

À certains moments, le banc semblait beaucoup trop grand.

« Ce n’est pas l’idéal. Arber s’est porté à la défense d’un coéquipier. On est en match préparatoire, alors ça ne change rien qu’on soit quatre ou non», a commenté David Savard, dont la qualité de sa tenue, pendant ses 24 minutes 12 s, de jeu lui ont valu la deuxième étoile.

Le résultat importe peu, c’est vrai. Mais le Tricolore est passé pas mal plus en mode survie qu’en mode évaluation. Mike Matheson a joué pendant 27 minutes 08s, Lane Hutson pendant 25 minutes 16s. Même Lucas Condotta a été appelé en renfort à la ligne bleue.

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