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Les échanges sur l’économie, l’avortement et l’immigration ont été particulièrement vifs.

Donald Trump et Kamala Harris, lors du débat, le 10 septembre 2024

Photograph : Getty Pictures / Win McNamee

  • Donald Trump et Kamala Harris, qui ne se sont jamais adressé la parole, ont débattu pendant 90 minutes à Philadelphie, dans l’État de la Pennsylvanie.

  • Les deux candidats sont passés d’emblée à l’offensive lors du débat, cherchant à prendre l’ascendant alors que les deux candidats sont donnés au coude-à-coude dans les intentions de vote.

  • Peu après la fin de sa confrontation avec sa rivale démocrate, Donald Trump a assuré n’avoir jamais aussi bien débattu, accusant également les modérateurs de parti pris.

  • Kamala Harris a quant à elle mis au défi son rival républicain Donald Trump de débattre une deuxième fois, selon un communiqué de son équipe de campagne.

  • La chanteuse Taylor Swift a apporté son soutien à Kamala Harris pour l’élection présidentielle américaine de novembre, dans une annonce effectuée sur les réseaux sociaux dès la fin du débat.

Aujourd’hui

  • Les provocations de Harris mettent Trump sur la défensive

    Plus dynamique que le précédent, le deuxième débat de la campagne présidentielle américaine, organisé par le réseau ABC, a illustré le revirement apporté à la course et a été marqué par des échanges souvent tendus.

    Arrivée dans la course il y a sept semaines, la candidate démocrate, Kamala Harris, a saisi l’event de ce premier et peut-être distinctive débat contre Donald Trump, mardi, pour mettre son rival républicain sur la défensive.

    Vous ne faites pas campagne contre Joe Biden, vous faites campagne contre moi, a-t-elle lancé dans un phase au cours duquel l’ancien président critiquait son successeur.

    Lisez le compte rendu de notre journaliste Sophie-Hélène Lebeuf.

Hier

  • Trump guarantee n’avoir jamais aussi bien débattu et accuse les modérateurs de parti pris

    Peu après sa confrontation avec Kamala Harris, Donald Trump a assuré n’avoir jamais aussi bien débattu. Il a aussi accusé les deux modérateurs du réseau ABC de parti pris. J’ai pensé que c’était mon meilleur débat […], d’autant plus que c’était à trois contre un!, a-t-il déclaré sur sa plateforme Reality Social.

    Agence France-Presse

  • Taylor Swift annonce sur Instagram soutenir Kamala Harris à l’élection présidentielle

    Je voterai pour Kamala Harris et Tim Walz lors de l’élection présidentielle de 2024. […] Je pense qu’elle est une dirigeante solide et douée et je crois que nous pouvons accomplir beaucoup plus dans ce pays si nous sommes dirigés par le calme et non par le chaos. J’ai été très encouragée et impressionnée par le choix de son colistier, Tim Walz, qui défend depuis des décennies les droits des personnes LGBTQ+, la fécondation in vitro et le droit des femmes à disposer de leur propre corps, a-t-elle écrit sur le réseau social.

  • L’équipe de campagne de Kamala Harris souhaite un débat présidentiel en octobre

    Un porte-parole de l’équipe de campagne de Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle, a déclaré le 10 septembre qu’elle souhaitait un débat en octobre.

    Reuters

  • Qui a gagné le débat présidentiel?

    Selon l’analyste politique Michel C. Auger, Kamala Harris a été la « gagnante claire » de ce débat. Je ne crois pas qu’il y ait un électeur indécis qui a vu la efficiency de Trump et qui s’est dit qu’il était convaincu de voter pour lui, a-t-il affirmé à l’émission spéciale animée par Patrice Roy sur ICI RDI.

    Sans aucun doute, Harris a mis Trump sur la défensive, a soutenu Catherine Loubier, ancienne déléguée générale du Québec à New York.

    Kamala Harris s’est révélée et a gagné son pari, a estimé de son côté la correspondante à Washington Azeb Wolde-Giorghis.

    Trump est allé au bout de la folie, a affirmé le chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand Rafael Jacob, en faisant référence à Donald Trump qui a évoqué lors du débat une rumeur selon laquelle des immigrants mangeaient des chats et des chiens. Je ne crois pas que les électeurs indécis ont vu la prestation de Trump et se sont dit : “C’est mon homme”.

  • Déclarations finales

    Nous avons deux visions différentes pour le pays. L’une est basée sur le passé et l’autre sur l’avenir, a-t-elle déclaré d’emblée lors de son allocution de fermeture, tout en ajoutant qu’elle allait créer une économie d’opportunité si elle était élue.

    Elle est à la Maison-Blanche depuis trois ans et demi, mais pourquoi n’a-t-elle pas déjà agi? […] Nous ne pouvons pas sacrifier notre pays pour ces mauvaises visions de l’avenir, a de son côté commencé Trump.

  • Vous ne faites pas campagne contre Joe Biden, vous faites campagne contre moi, dit Harris

    Dans un phase sur la guerre en Ukraine, Donald Trump a offert une réponse critiquant entre autres Joe Biden.

    Où est notre président?, a-t-il dit, soutenant que les démocrates l’avaient éjecté de la campagne comme un chien. Nous avons un président qui ne sait pas qu’il est en vie.

  • Trump dit qu’il pourra résoudre la guerre en Ukraine en 24 heures

    C’est dans l’intérêt des États-Unis que la guerre soit terminée, a dit Trump, sans toutefois préciser s’il souhaitait que le conflit soit gagné par l’Ukraine ou la Russie.

    La candidate démocrate a ainsi déploré la relation entre Donald Trump et Vladimir Poutine. « Si Trump était président, Poutine serait à Kiev », a déclaré Harris, tout en ajoutant que Poutine ne ferait qu’une bouchée de Trump.

  • « Les dirigeants étrangers rient de Donald Trump », lance Harris

    Des gens regardent le premier débat présidentiel entre Donald Trump et Kamala Harris, à Nashville, au Tennessee, le 10 septembre 2024.

    Des gens regardent le premier débat présidentiel entre Donald Trump et Kamala Harris, à Nashville, au Tennessee, le 10 septembre 2024.

    Photograph : afp by way of getty photos / SETH HERALD

    La candidate démocrate a lancé plusieurs pointes à son rival républicain, tentant visiblement de le provoquer pour l’amener à tenir des propos controversés.

    Donald Trump a répliqué que le premier ministre de la Hongrie, Viktor Orban, qui a affaibli les establishments démocratiques de son pays, avait dit que les États-Unis avaient besoin de Trump comme président. Il est la personne la plus respectée, la plus crainte.

    Les dictateurs savent qu’ils peuvent vous manipuler avec des flatteries et des faveurs, a aussi lancé Kamala Harris.

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